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Mon cahier de mauvais esprit...

Mon cahier de mauvais esprit...
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2 avril 2006

Affaire Gollnisch...

Gageons que tout cela sera annoncé avec un silence médiatique (pour ne pas dire merdiatique...) aussi assourdissant que fut le tintamare que nous avons subi lors de déclenchement de cette non-affaire !

Selon que vous êtes...

Bruno Gollnisch bénéficie d’un non-lieu. Ses diffamateurs renvoyés en correctionnelle

gollnisch2iz1.jpeg Coup de théâtre judiciaire dans ce qu’il faut bien appeler « l’affaire Gollnisch ». M. le juge d’instruction Chauvot, vice-président du Tribunal de Grande Instance de Lyon, chargé d’instruire cette affaire, vient de rendre une « ordonnance de refus de mise en examen et de non-lieu » en exonérant totalement Bruno Gollnisch de l’incrimination de « contestation de crime contre l’humanité » pour laquelle il était poursuivi à la requête personnelle de Dominique Perben, alors ministre de la Justice.

Le juge estime que, s’il y a bien eu un « coup », qui a constitué une « atteinte à la mémoire de toutes les victimes des Nazis », ce n’est pas du fait de M. Gollnisch, qui est resté « en deçà », mais bien un « coup médiatique ». La seule chose qui importe légitimement à ses yeux est « de déterminer quels ont été les propos réellement tenus par M. Gollnisch lors de la conférence de presse du 11 octobre 2004 ». Il note que « les articles de multiples quotidiens ou hebdomadaires versés au débat ne sont que d’un faible secours ; il existe en effet des contradictions manifestes (...), des nuances ou approximations, certains propos apparaissant isolés de leur contexte. » Se fondant notamment sur les dépositions des journalistes effectivement présents (lesquels avaient été requis sur instruction de Dominique Perben de déposer à la brigade criminelle de Lyon !) le juge déclare notamment qu’ « il n’est pas douteux que M. Gollnisch ait manifesté clairement sa réprobation des crimes nazis (...) » Il évoque la question : « En parlant de Katyn et du procès de Nuremberg, de la libre discussion nécessaire entre historiens sérieux, M. Gollnisch n’a-t-il pas cherché à faire naître un doute sur la réalité des crimes du régime national-socialiste ? » et répond clairement par la négative : « L’affaire de Katyn (assassinat méthodique d’officiers polonais par les soviétiques, imputée après la guerre aux Allemands, Ndlr) est bien connue aujourd’hui ainsi que l’entreprise de falsification de l’Histoire par le régime stalinien ». « enfin », ajoute l’ordonnance « la réalité des camps d’extermination organisés quasi-industriellement n’a pas été contestée lors de cette conférence de presse par M. Gollnisch qui sur ce point répondait à des questions de journalistes. »

L’ordonnance conclut « qu’il n’existe pas d’élément objectif relevant de la contestation de crime contre l’humanité. » et en tire la conséquence logique « M. Gollnisch ne sera pas mis en examen et un non-lieu sera ordonné. »

En revanche, le juge d’instruction a mis en examen et renvoyé en correctionnelle non seulement le Président (PS) de la région Rhône-Alpes, J-Jack Queyranne, le seul à l’encontre duquel M. Gollnisch avait porté plainte, mais encore les six présidents de groupes politiques qui avaient concouru à une déclaration lue contre lui au Conseil régional, le 14 octobre 2004, sans qu’il lui soit donné la possibilité de répliquer. Considérés comme co-auteurs ou comme complices, MM. Christian Avocat (PS), Hervé Gaymard (UMP, ancien ministre), Gérard Géras (Vert), Thierry Cornillet (UDF), J-Michel Bodraton (PC), André Friedenberg (radicaux de gauche), dont le procès aura lieu le 28 mars à 14 h.

Pour Bruno Gollnisch, il s’agit d’une première étape dans le démontage d’une manipulation dont beaucoup ont été intoxiqués à leur corps défendant, mais que quelques-uns ont délibérément instrumentalisée, à commencer par le Ministre de la Justice, Perben qui, de façon indigne, a trouvé là l’occasion de salir un adversaire politique dont la présence le gêne dans la perspective des prochaines élections municipales de Lyon.

http://fr.altermedia.info/general/bruno-gollnisch-beneficie-dun-non-lieu-ses-diffamateurs-renvoyes-en-correctionnelle_8743.html#more-8743

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2 avril 2006

La France victime du "Polit'corr'"

CLEMENCEAU : LA FRANCE VICTIME DU "POLITIQUEMENT CORRECT"

L'assaut de la pensée unique n'aura pas participé qu'à la démolition du Clemenceau ! Il faut s'interroger sur les dégâts causés par la puissance de feu médiatique, relais d'une bonne conscience qui "oublie" les faits …

L'Institut Français de la Mer, totalement indépendant et qui se veut le parti de la mer hors de tout a-priori politique comme en témoignent ses instances où toutes les opinions et sensibilités sont représentées, estime de son devoir de prendre le risque de rétablir certaines vérités, et de poser quelques questions.

  • Pourquoi les médias grand-public  n'ont ils pas repris, ou au moins pris la peine de vérifier les raisons de l'évaluation des experts anglais tels Ted Higson (dans le Lloyd's List) ou américains comme GHS (dans "Le Marin") dénonçant l'ironie de l'affaire et déclarant : "Le travail qui a été réalisé pour nettoyer le navire avant son arrivée, la programmation des travaux sur le site de démolition sont l'exemple de ce qui devrait toujours être fait. Les critiques ont pris ce bateau pour cible, alors qu'il est l'exemple de ce qu'il faut faire" ?

  • Pourquoi nombre d'images des chantiers indiens, passées dans la presse et à la télévision, datent elles du début des années 1990 sans que cela soit précisé, et surtout sans qu'il soit mentionné l'évolution technique et sociale de certains ?

  • Pourquoi parle-t-on de victoire "des associations écologiques" en soulignant les positions extrémistes et caricaturales (pour ne pas dire plus) de "Greenpeace", tout en oubliant pour une fois celles d'autres telle l'association "Robin des Bois" , pourtant peu suspecte de complaisance vis à vis des institutions, mais qui au terme d'un travail d'investigation honnête "a défendu le choix du ministère français de la Défense sur le désamiantage partiel du bâtiment en France, avant de confier son démantèlement à l'Inde" (AFP) ?..

  • Pourquoi les professionnels consciencieux ne se sont ils pas interrogé sur les motivations de Greenpeace qui ne s'est pas exprimé sur l'arrivée en décembre, précisément à Alang et pour démolition, d'un navire britannique "Le Sir Geraint", vétéran de la guerre des Malouines (magazine Fairplay Weekly) ?

  • Pourquoi parle-ton d'atteinte à l'environnement et de non-protection de la santé des ouvriers en Inde alors que JAMAIS jusqu'à cette opération autant de précautions n'avaient été prises par aucun État, par aucun armateur ? Enlèvement de toute l'amiante friable et atteignable sans mettre en danger la structure du navire. Ingénieurs indiens formés spécialement en France depuis des mois ; suivi sur place par nombre d'experts et ingénieurs français. Plan industriel spécialement adapté soumis à l'avance ; transferts très importants de matériels de protection semblables à ceux utilisés en France. Suivi médical sur place pendant et après les travaux du personnel indien concerné. Choix d'un chantier certifié qui précisément pour cette raison n'est pas le moins cher de la zone ; accord spécial sur place avec une société spécialisée dans la défense de l'environnement ; application locale des critères du droit français en vigueur pour la protection des personnels...

  • Pourquoi, alors que ce qui était prévu (une "première" en Asie !) était donc un véritable transfert de technologie et de savoir-faire, n'avoir pas souligné qu'il s'agissait précisément du type de mesures, prévues par les organisations internationales (UE, Bâle, OMI, OIT) qui travaillent à ce dossier du recyclage des navires en fin de vie, faisant de la France un pays pionnier en la matière ? Sachant qu'il n'existe plus, et depuis longtemps, ni en Europe ni en Asie, d'installations de démolition de navires suffisantes, raison pour laquelle des dizaines de coques ex-militaires rouillent dans les ports d'Europe ou des États-Unis.

  • Pourquoi ne pas avoir mentionné, au contraire, que précisément cette coopération entre d'une part pays du Sud où sont les sites de démolitions et les personnes qui en vivent, et d'autre part pays industriels transférant leurs compétences particulières, pouvait et devait être l'exemple de ce qu'il faut faire ?

  • Pourquoi avoir mis en exergue les manifestations de certains – et seulement certains – verts en Inde, et ne pas avoir analysé, autrement que de façon lapidaire, les raisons des contre-manifestants ? Ne pouvions nous pas, nous pays développés et riches, être moins arrogants au regard de l'impact que représente la perte de marchés importants et bienvenus – lorsque contrôlés sanitairement et écologiquement comme cela allait être le cas – pour l'industrie locale de démolition ? (20 000 travailleurs indiens dans les sites d'Alang, plus de 1 000 000 en Asie). Ne pouvions nous pas, sur ce plan aussi, éviter de provoquer des pays en voie de développement qui nous considèrent non sans raison comme des enfants gâtés ?

  • Pourquoi enfin ne cesse-t-on de présenter la décision suspensive du Conseil d'État (prise en fait "sous bénéfice d'inventaire") comme une décision de fond alors que la haute instance elle-même refuse de se prononcer ? Comme s'il fallait absolument que la condamnation, sur ce plan strictement juridique, soit acquise d'avance et ait déjà l'autorité de la chose jugée ? Et pourquoi dans le même esprit l'honnêteté des responsables techniques des administrations concernées seraient elles a priori suspecte alors qu'ils sont plutôt connus pour leur rigueur ?

Dans cette affaire peut-on parler de gâchis ? … Certes, l'image de notre pays est malmenée. Certes, les déclinologues ont su une nouvelle fois exercer avec leur talent coutumier leur liberté de décliner le déclin de la France. Certes, les politiques ont réagi avec difficulté et la "grande muette" ne pouvait dans une guerre des mots ne rester que désarmée. L'IFM lui ne peut que réaffirmer avec force sa conviction que la communauté maritime française, et au premier rang la Marine Nationale, a fait preuve dans cette opération d'un esprit de responsabilité bien mal récompensé mais incontestable.

Et voilà comment la France entière se croit "piteuse ou honteuse" alors qu'elle pouvait et aurait dû être fière de tous les efforts qu'elle a déployés dans ce dossier très difficile.

Francis VALLAT

Président de l'Institut Français de la Mer (IFM)


2 avril 2006

Aujourd'hui, esclaves...

Aujourd'hui, on rachète des esclaves...

Csibig Christian Solidarity International, "ONG" suisse dont l'un des objectifs est de lutter contre l'oppression religieuse, a racheté entre le 8 et le 13 janvier plus de mille femmes et enfants aux esclavagistes musulmans du Soudan. Chrétiens ou animistes, ces malheureux portent les stigmates des tortures infligées : excisions, scarifications, traces de coups et de tentatives d'égorgement, coups de fouet, etc.

Tous ont été convertis de force à l’islam.

2 avril 2006

L'Islam et la guerre

L'Islam et la guerre

Général Jean Salvan le 01/10/1998

« Toute mystique dégénère en politique », constatait lucidement Péguy il y a 90 ans. Il est donc indispensable de faire un bref rappel théologique sur l'Islam, pour comprendre les problèmes politiques qu'il nous pose et nous posera encore longtemps. Paru dans la Revue du MIL, octobre 1998 ...

Mahomet, en langue arabe Muhammad ou Mohamed, fils d'Abdullâh et d'Aamina, naquit à la Mecque en 570. Cette époque est marquée à la Mecque et en Arabie par de terribles rivalités entre Chrétiens, Juifs et Polythéistes : en 523,des tribus juives des environs de la Mecque ont entièrement détruit le royaume chrétien du Yémen. En 610, Mahomet, qui connaissait assez bien l'Ancien Testament et superficiellement les Évangiles, surtout dans les versions apocryphes et gnostiques, déclara avoir reçu, par le truchement de l’ange Gabriel, la Révélation de la Parole de Dieu, qui lui aurait été transmise jusqu'à sa mort en 632. Cette parole de Dieu, versifiée pour faciliter la mémorisation et la psalmodie, forme le Coran. Pour une majorité des Musulmans, le Coran est la parole même de Dieu, incréée en Mohamed : on n'y peut rien ajouter, rien retrancher.

Initialement, l'audience de Mohamed à la Mecque fut limitée. Son message était alors spirituel et caritatif.

Manifestement, Mahomet, scandalisé par les querelles entre Juifs et Chrétiens, a voulu revenir à la vieille religion abrahamique (Sourate 2,versets 130 & 135 : « Et ils disent soyez juifs ou Nazaréens, vous serez sur la guidée. Dis : non, mais suivez en sincérité la religion d'Abraham ! Lui n'a pas été du nombre des faiseurs de dieux ! »)

En 622, Mahomet émigra à Yatrib, qui va devenir la ville du prophète (Médinat an Nabi), dont nous avons fait Médine. Là, sa prédication devint guerrière et manichéenne. De cette ville, il lança ses fidèles à l'assaut des caravanes, de la Mecque, du monde. Il fonda une religion séculière, à laquelle rien n'est étranger, reprenant le vieux concept totalitaire de Darius et des Perses, celui du calife, chef politique, militaire et religieux, vicaire de Dieu (sourate 2,verset 30). Les Musulmans ne doivent obéir qu'à Dieu et aux dirigeants musulmans, Mohamed insiste à plusieurs reprises sur ce point (Sourate 60,versets 1 et 13).

La principale différence entre la plupart des religions et l'Islam, c'est donc que Mahomet fut le chef politique, militaire et religieux d’un groupe de fidèles qu’il chargea de conquérir le monde.

Si le Coran (« la Recitation ») est la principale source de la religion musulmane, les propos de Mahomet qui n'étaient pas explicitement une révélation ont été conservés, souvent par écrit : ils forment la Sunna (« tradition »), ou le Hadîth (« parole »), second texte sacré des Musulmans.

Dans le Coran, environ 70 versets traitent du statut de l'homme, de la femme, de l'esclave, du non-musulman, du mariage et du divorce, de l'héritage, de la justice, du gouvernement, du vêtement, des interdictions alimentaires etc.

Rien n'est donc plus étranger à l'Islam que le concept de laïcité, de séparation des pouvoirs politiques, judiciaires, militaires et religieux.

De plus, à partir de la sourate : « tous les Musulmans sont frères », l'Islam privilégie la communauté islamique (Oumma al-islamiyya) et non pas l'individu : on est avant tout membre d'une famille, d'une tribu, d’un pays. Chaque membre d'une famille, d'un État est responsable de tout ce que font les autres. La responsabilité est donc d'abord collective, ce qui explique le problème des otages ou des attentats « aveugles ». Le roi du Maroc était dans cette logique lorsqu'il internait la famille Oufkir...

Par ailleurs, le principe de non-contradiction n'existe pas dans le monde sémite, dont Mahomet est issu : deux propositions antagonistes peuvent être vraies dans des situations ou à des moments différents. Par exemple, dans la sourate II, versets 186 & 187 : « Et combattez dans le chemin de Dieu ceux qui vous combattent ,et ne transgressez pas. Dieu n'aime pas les transgresseurs. et tuez ceux-là, où que vous les rencontriez ; chassez-les d'où ils vous ont chassé »: la persécution est plus grave que le meurtre... Donc, s'ils vous combattent, tuez-les. Telle est la récompense des mécréants » ; au verset 256: « pas de contrainte en religion » .Et dans la sourate III, verset 85 : « Et quiconque désire une religion autre que la soumission, de celui-là ce ne sera point reçu ! Et il sera dans l'au-delà, parmi les perdants. » Dans la sourate V, verset 51,on lit : « Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Nazaréens (chrétiens) »,et au verset 69 : « Oui, ceux qui croient, et ceux qui sont devenus Juifs, et les Sabéens et les Chrétiens, quiconque croit en Dieu et au jour dernier et fait oeuvre bonne, pas de crainte pour eux, point ne seront affligés. » . Trop souvent, les Occidentaux ne prêtent attention qu'aux versets les plus anodins...

De plus, seuls des Musulmans peuvent diriger des Musulmans, sauf cas de force majeure, et alors la duplicité est recommandée dans la sourate III, verset 28 : « Que les croyants ne prennent pas pour patrons des mécréants au lieu de croyants ! Quiconque le fait n’est en rien de Dieu, à moins que vous ne craigniez d'eux quelque crainte ». Sourate 60, verset 9 : « Dieu vous empêche, à l'égard de ceux qui vous ont combattu pour la religion… de les prendre pour patrons ».

Comme la dialectique marxiste, la théologie musulmane peut légitimer n'importe quoi, a posteriori, à partir d'un verset du Coran, ou d'un Hadith : c'est ainsi qu'on peut expliquer pourquoi le prophète avait neuf épouses, alors que la révélation obligeait à se limiter à quatre, etc.…

Dans les années qui suivirent la mort de Mahomet, l'Islam provoqua un foisonnement intellectuel, jusqu'au 12ème et 13ème siècles de notre ère. Les théologiens de l'Islam, schématiquement, se sont partagés en trois groupes opposés.

Pour la majorité d'entre eux, le Coran doit être pris à la lettre, toute recherche et réflexion personnelle doit être proscrite : ce fut la position d'El Ashari, de Ghazâlî (dcd 1111) : il écrivit « La réfutation des philosophes », condamnation sans appel d'Aristote et de tous ceux qui se réclamaient d'une démarche critique pour comprendre le Coran. Il fit admettre que toute recherche était close. Ce courant de pensée est prolongé par Ibn Taymiyya, le le plus strict représentant du courant hanbalite (dcd 1328), Mohamed ben abd el Wahhâb (1706-1791), fondateur de la secte wahhabite ultra-fondamentaliste, elle-même issue de l’école hanbalite, ou encore Hassan el Banna (1906-1949) fondateur des « Frères musulmans ». C'est la position des Saoudiens qui aujourd'hui subventionnent la formation des imams les plus rétrogrades. Le résultat, ce fut la stagnation intellectuelle dès le 13ème siècle : l’initiative ou « effort d’interprétation » (ijtihâd) fut bannie et le conformisme (taqlîd) prit la force du dogme. Le déclin politique islamique suivit très vite, dès que la supériorité militaire musulmane fut remise en question après les batailles de Lépante (1571) et de Vienne (1683).

Des rationalistes estiment que le Coran fut reçu par un homme d'une époque et d'une culture donnée, qu'il doit être interprété à la lumière de l'intelligence humaine et des connaissances actuelles. D’une façon générale les savants musulmans eurent plus de succès en Occident que chez eux. Les grandes figures de ce mouvement furent Avicennne (Ibn Sinna, 980-1037), Averroès (Abu ibn Ruchd, 1126-1198), Ibn Khaldoun (1312-1406). En avril 1978, un imam libanais, contemplant les matériels radioélectriques de ma jeep de commandement me déclara avec un grand geste : « Science inutile !é. Pour lui, seule l'étude du Coran et des Hâdiths constituait la science utile…

Des mystiques musulmans enfin estiment que l'homme peut rencontrer Dieu dans une expérience personnelle. Ces mystiques, que l'on rencontre encore dans les confréries musulmanes (soufi, tidjani, sennoussi etc.) furent constamment persécutés et restent minoritaires. En particulier l'école mutazilite (8ème-13ème siècle), qui refusait le caractère incréé du Coran, affirmait que Dieu respecte la liberté humaine : son principal interprète, Hallâdj, fut crucifié en 922.

L'Islam et la guerre

La guerre fait partie de la religion : deux chapitres du Coran (sourates 47 & 48) traitent de la guerre, deux du partage du butin (8 & 59). Les récits de la vie du prophète portent le nom significatif de "maghâzi", récits de guerre (ou plus littéralement « récits de razzias ») : Mahomet aurait participé personnellement à 80 combats. Pour les Musulmans, les conquêtes prodigieuses des 7ème et 8ème siècles (futûhat) seraient la preuve de la vérité du message coranique.

I1 y a plus de 100 versets qui incitent au combat dans le Coran. A la Mecque, Mahomet utilisait le terme « djihad » qui peut prendre trois sens en arabe :

-         d'abord l'ascèse spirituelle, pour vaincre le mal en soi et s'élever vers la sainteté,

-         ensuite la lutte contre les non-croyants,

-         enfin le combat contre les mauvais musulmans, acception la plus développée et commentée par les écoles juridiques musulmanes.

Notons en passant que les Musulmans, comme les fidèles d'autres religions, n'hésitent pas à transgresser les prescriptions coraniques. La sourate II, verset 95, promet l'enfer à quiconque tue intentionnellement un Musulman : lors des conflits entre l'Irak et Iran ou le Koweït, des Musulmans de deux camps se sont entretués, comme ils le font toujours en Algérie. Dans une religion sans autorité spirituelle suprême, il est facile de transformer un ennemi ou un rival en mauvais musulman : ce fut le sort du propre gendre du prophète, Ali, comme du troisième calife, Othman, comme celui de bien des mystiques, mutazilite ou soufi.

A partir de Médine, Mahomet utilise le terme « qital », la guerre où l'on tue, la tuerie. Plusieurs préceptes méritent d'être médités, en particulier dans la sourate 47;

-         verset 4 : « Lors donc que vous rencontrez ceux qui mécroient, alors, frappez aux cols. Puis quand vous les avez dominés, alors serrez le garrot. »

-         verset 35 : « ne faiblissez pas, donc, appelez à la paix quand vous avez le dessus. Dieu est avec vous ».

Dans la sourate 5, verset 33 : « Rien d'autre : le paiement de ceux qui font la guerre contre Dieu et son messager et qui s'efforcent au désordre sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que leur soit coupée la main et la jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés de la terre : voilà pour eux l'ignominie ici bas ; et au delà il y a pour eux un énorme châtiment ».

Enfin dans la sourate 9, verset 29 : « Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu, ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce que Dieu et son messager ont interdit, et ceux des gens du Livre qui ne se donnent pas comme religion la religion de vérité, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation sur le revenu des mains ; et qu'ils se fassent petits. »

Cela dit, les dirigeants musulmans au cours de l'histoire ont appliqué les enseignements les plus rudes du prophète. Plus que par des tactiques ou stratégies militaires, c'est la submersion démographique (S2, v223) et le conditionnement psychologique des guerriers, assurés du paradis s'ils tombaient au combat contre les infidèles, qui assurèrent les victoires musulmanes du 7ème au 16ème siècles.

Le Coran promet le paradis à ceux qui meurent au combat (S4,v 74) : « Qu'ils combattent donc dans le chemin de Dieu, ceux qui vendent la vie présente contre l'ultime. Et quiconque combat dans le chemin de Dieu, tué ou vainqueur, nous lui donnerons bientôt un énorme salaire. » Tout au long de l'Histoire, cette affirmation est reprise par les commentateurs musulmans.

Al Bokhari (810-870)

... « Lorsque vous rencontrez l'ennemi, soyez endurants et sachez que le paradis est à l'ombre des sabres. »…

Al Tabarî (838-923)

Cet historien cite la lettre de Khalil ibn al-Walid, envoyée en 633 aux chefs perses, responsables de la surveillance des frontières : « Devenez musulmans et soyez sauvés. Sinon, acceptez notre protection et payez la Giziya. Sinon, je viendrai contre vous avec des hommes qui aiment la mort autant que vous le vin ».

Al Muttaki (1477-1567)

« Le paradis est à l'ombre des épées… Un jour et une nuit de combat à la frontière valent mieux qu'un mois de jeûne et de prière... Les épées sont les clés du paradis... Chasse les juifs et les chrétiens de la péninsule arabique... »

L'islam et les autres religions

Le Coran institue une triple inégalité : l'inégalité entre homme et femme, croyant et incroyant, maître et esclave.

Quoiqu'en prétendent certains Musulmans, le Coran prône la subordination de la femme à l'homme. Dans la sourate IV, v34 : « Les hommes sont les directeurs pour les femmes, à cause de l'excellence qu'entre eux Dieu accorde aux uns sur les autres, ainsi que de la dépense qu'ils font de leur bien... Et quant à celles dont vous craignez l'infidélité, exhortez-les, abandonnez-les dans leurs lits et battez-les ». Au verset 12 de la même sourate, à propos de l'héritage : « Voici ce que Dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au garçon, une part comme celle de deux filles. »

Comme rappelé plus haut, le non-musulman ne peut ni diriger des Musulmans, ni épouser une Musulmane, ni témoigner en justice contre un Musulman. Dans beaucoup de pays musulmans, le non-musulman ne peut pas posséder de terre ou d'entreprises. I1 doit payer un impôt spécial, la « giziya ».

L'esclavage est admis par le Coran. Des règles très strictes sont imposées pour protéger l'esclave musulman et faciliter sa libération. L'esclavage des Arabes est proscrit par un hâdith rapporté par Sarakhsi. En revanche, rien ne s'oppose à l'esclavage des non-musulmans. Et du 7ème au 19ème siècles, les trafiquants musulmans furent les spécialistes de la capture et de la vente d'esclaves, particulièrement en Afrique.

La crainte de l’esclavage, le refus de payer un impôt supplémentaire expliquent les conquêtes foudroyantes des musulmans qui restent un des rares colonisateur à avoir réussi.

Notons que les Juifs et les Chrétiens sont rejetés à plusieurs reprises dans le Coran : Sourate 5 verset 151, Sourate 9 verset 30.

Les Chrétiens sont rejetés dans la Sourate 5, verset 17. Le Coran refuse l'Incarnation (sourate 2,verset 116, sourate 5 verset 72 & 75). Jésus n'est pas Dieu, c'est un prophète, un simple messager de Dieu (S5,v 17).

Le refus de la Trinité apparaît dans la sourate 4, verset 171, et la sourate 5, versets 75 & 116 : « Et quand Dieu dira 'O Jésus fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens : prenez-moi, ainsi que ma mère pour deux divinités en dehors de Dieu ?' »

C'est d'ailleurs à propos de ce verset qu'il faut poser la question du sérieux de la révélation reçue par Mahomet : dans aucune religion chrétienne la Trinité n'a inclus la Vierge Marie. De même, Mahomet prétend les Juifs et les Chrétiens en désaccord sur la place d'Abraham : « O gens du Livre, pourquoi vous disputez-vous au sujet d'Abraham, alors que la Thora et l'Évangile ne sont descendus qu'après lui ? »

Le Coran nie la crucifixion du Christ, historiquement attestée (sourate 4, versets 156 & 157) : « tout est venu de leur mécréance et de leur parole contre Marie –énorme calomnie– et de leur parole’ nous avons vraiment tué le Christ' ; Jésus le fils de Marie, le messager de Dieu !... Or ils ne l'ont tué ni crucifié, mais on leur a apporté quelque chose de ressemblant ! »

De plus, dans la sourate 19, verset 28, Mahomet paraît confondre Marie, la mère de Jésus, avec la sœur d'Aaron et de Moïse...

Conclusion

Actuellement, les Islamistes ont forgé à partir du message prêché à Médine une idéologie qui :

  • élimine le message « mecquois » de tolérance et de bonté ;
  •   récuse la laïcité, et en particulier la séparation des domaines religieux, politiques et judiciaire ;
  • prône le partage des richesse du Nord développé et des états pétroliers avec les pauvres du Sud ;
  •    remet en cause les frontières existantes : il ne devrait exister qu'une limite provisoire entre les domaines des croyants et des incroyants ;
  • légitime la violence pour parvenir à ses fins.

Notons le rôle très ambigu de l'Arabie saoudite, qui finance la propagation de la théologie musulmane la plus rétrograde par la "Rabitat", grâce au pactole pétrolier.

Il me faut citer trois déclarations très caractéristiques, auxquelles les dirigeants français se sont refusé à donner la moindre publicité :

  • « Le Coran fait interdiction absolue à un Musulman d'accepter la souveraineté d'un non-Musulman en terre d'Islam. Il n'y a, à ce principe, aucune exception, ni à Jérusalem, ni au Caire, ni à Beyrouth, et pas même à Madrid ou peut-être demain à Paris. » (Cheikh Samir Bou Assad, les Cahiers de l'Ouest, n° 7, 3° trimestre 1987, Paris)
  •   Dans « Le paradoxe de Roubaix », de Philippe Azziz, Plon,1995, p.89 et 90, voici les propos de Mohamed Sabaoui : « Si les lois de la République ne sont pas conformes aux lois coraniques, elles ne devraient pas être imposées aux Musulmans. Ces derniers ne devraient être gouvernés que selon la charia, la loi de Dieu... qui est la meilleure du monde. Ils pourront avoir un territoire ou quelques villes ou ils pourront appliquer sans entrave les préceptes du Coran…
    • Donc des enclaves qui échapperont à la loi commune ?
    • Oui.
    • Et où situez-vous ces enclaves ?
    • Dans le Nord, c'est tout trouvé. Ce sera Roubaix, qui est déjà majoritairement musulman... Si tous les Musulmans optent, lors des prochaines municipales, pour un vote islamique, le prochain maire pourra être un Musulman. Après négociation avec l'État et la religion, il pourra déclarer Roubaix enclave musulmane libre et imposera progressivement la charia à l'ensemble des habitants.
    • Et que ferez-vous des Roubaisiens non-musulmans ?
    • …La législation islamique a prévu ce cas : la minorité chrétienne aura un statut de Dhimmis. Ce seront des citoyens non pas de seconde zone, mais à part, et ils auront toute latitude pour racheter leur liberté et leurs droits grâce à un impôt Spécial. En outre , nous ferons tout pour les amener dans le giron de l'Islam en utilisant non point la violence mais la persuasion... Nous sommes déjà en train, moi et mes camarades, à l'Université de Lille, de mettre sur pied des brigades de la foi qui seront chargées de convertir les Roubaisiens chrétiens ou juifs ».
  • Dans un numéro de la revue « Politique internationale » paru durant l’hiver 96-97, le mollah Muhammad Omar, chef suprême des Talibans afghans, déclarait : « Nous devons purifier nos sociétés musulmanes avant de nous préoccuper du reste du monde, pour détourner celui-ci du chemin de Satan et lui faire regarder la vérité en face. L'événement le plus marquant de l'époque actuelle, ce n'est pas l'invention de l’ordinateur ou d'autres machines tout aussi absurdes, mais le renouveau de l'Islam et de sa mission : sauver le monde de l'ignorance, et civiliser une humanité qui est retournée à l'état sauvage... De par sa nature même, la femme est un être faible et vulnérable à la tentation. Si on la laisse sortir de chez elle hors de la surveillance de son père, de son frère, de son mari ou de son oncle, elle aura vite fait de se laisser entraîner dans la voie du péché... comme le montre l'expérience des pays occidentaux, c'est le premier pas vers la prostitution." Et à propos des mutilations prévues par la charia : "Un homme amputé d'un doigt ou d'un bras... s'est acquitté de sa dette envers la société et peut immédiatement retourner travailler pour nourrir sa famille. »

Cela dit, beaucoup de Musulmans sont actuellement très mal dans leur peau. Les théologies selon lesquelles le Coran doit être pris à la lettre résistent mal aux chocs, des techniques, des théories scientifiques et des média occidentaux. Aujourd'hui, la plupart des Musulmans sont atteints de strabisme divergent : ils gardent un oeil vers la Mecque, mais l'autre est tourné vers New-York ou Paris. Il leur faudra rapidement choisir entre la logique du Coran et celle de l'ordinateur...

Si les dirigeants occidentaux et français se décidaient à appliquer les lois qui existent, si les groupes de pression tiers-mondiste et antiracistes cessaient de prôner une France multiculturelle, l'ouverture de nos frontières sans contrôle, et de donner des espoirs fallacieux aux Musulmans les plus rétrogrades, les Musulmans raisonnables et modérés, qui sont majoritaires, ne demanderaient qu'à vivre pacifiquement chez nous ou au Maghreb qui dispose de tous les atouts pour un développement durable...

Général (CR) J.G.Salvan, 10 juin 1997

http://www.alexandredelvalle.com/publications.php?id_art=100

2 avril 2006

Charles de Foucauld, prophète

Charles de Foucauld, prophète

« Ma pensée est que si, petit à petit, doucement, les musulmans de notre empire colonial du nord de l'Afrique ne se convertissent pas, il se produira un mouvement nationaliste analogue à celui de la Turquie : une élite intellectuelle se formera dans les grandes villes, instruite à la française, sans avoir l'esprit ni le cœur français, élite qui aura perdu toute foi islamique, mais qui en gardera l'étiquette pour pouvoir par elle influencer les masses ; d'autre part, la masse des nomades et des campagnards restera ignorante, éloignée de nous, fermement mahométane, portée à la haine et au mépris des Français par sa religion, par ses marabouts, par les contacts qu'elle a avec les Français (représentants de l'autorité, colons, commerçants), contacts qui trop souvent ne sont pas propres à nous faire aimer d'elle.

« Le sentiment national ou barbaresque s'exaltera dans l'élite instruite : quand elle en trouvera l'occasion, par exemple lors de difficultés de la France au dedans ou au dehors, elle se servira de l'islam comme d'un levier pour soulever la masse ignorante, et cherchera à créer un empire africain musulman indépendant.

« L'empire Nord-Ouest-Africain de la France, Algérie, Maroc, Tunisie, Afrique occidentale française, etc., a 30 millions d'habitants ; il en aura, grâce à la paix, le double dans cinquante ans. Il sera alors en plein progrès matériel, riche, sillonné de chemins de fer, peuplé d'habitants rompus au maniement de nos armes, dont l'élite aura reçu l'instruction dans nos écoles. Si nous n'avons pas su faire des Français de ces peuples, ils nous chasseront. Le seul moyen qu'ils deviennent Français est qu'ils deviennent chrétiens.

« Il ne s'agit pas de les convertir en un jour ni par force mais tendrement, discrètement, par persuasion, bon exemple, bonne éducation, instruction, grâce à une prise de contact étroite et affectueuse, oeuvre surtout de laïcs français qui peuvent être bien plus nombreux que les prêtres et prendre un contact plus intime. Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ? Exceptionnellement, oui. D'une manière générale, non. Plusieurs dogmes fondamentaux musulmans s'y opposent ; avec certains il y a des accommodements ; avec l'un, celui du Medhi, il n'y en a pas : tout musulman, (je ne parle pas des libres-penseurs qui ont perdu la foi), croit qu'à l'approche du jugement dernier le Medhi surviendra, déclarera la guerre sainte, et établira l'islam par toute la terre, après avoir exterminé ou subjugué tous les non musulmans.

« Dans cette foi, le musulman regarde l'islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants ; s'il est soumis à une nation non musulmane, c'est une épreuve passagère ; sa foi l'assure qu'il en sortira et triomphera à son tour de ceux auxquels il est maintenant assujetti ; la sagesse l'engage à subir avec calme son épreuve ; "l'oiseau pris au piège qui se débat perd ses plumes et se casse les ailes ; s'il se tient tranquille, il se trouve intact le jour de la libération", disent-ils ; ils peuvent préférer telle nation à une autre, aimer mieux être soumis aux Français qu'aux Allemands, parce qu'ils savent les premiers plus doux ; ils peuvent être attachés à tel ou tel Français, comme on est attaché à un ami étranger ; ils peuvent se battre avec un grand courage pour la France, par sentiment d'honneur, caractère guerrier; esprit de corps, fidélité à la parole, comme les militaires de fortune des XVIe et XVIIe siècles mais, d'une façon générale, sauf exception, tant qu'ils seront musulmans, ils ne seront pas Français, ils attendront plus ou moins patiemment le jour du Medhi, en lequel ils soumettront la France.

« De là vient que nos Algériens musulmans sont si peu empressés à demander la nationalité française : comment demander à faire partie d'un peuple étranger qu'on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ? Ce changement de nationalité implique vraiment une sorte d'apostasie, un renoncement à la foi du Medhi... »

Publié dans Rivarol du 17 février 2006, avec le commentaire qui suit :

Ce texte prémonitoire est extrait d'une lettre adressée par Charles de Foucault à René Bazin, de l'Académie française, président de la Corporation des publicistes chrétiens, et parue dans le Bulletin du Bureau catholique de presse, n° 5, octobre 1917 (Source : archives familiales, famille de René Bazin. JESUS CARITAS — Tamanrasset, par Insalah, via Biskra, Algérie. 29 juillet 1916). On comprend mieux pourquoi, lors de la béatification le 13 novembre dernier, en pleine crise des banlieues, de l'« Apôtre du désert », la France n'était représentée à Rome que par Mme Dominique de Villepin (qui n'a ni fonctions ni titres officiels) et par le seul garde des Sceaux Pascal Clément, le ministre de la Défense Michèle Alliot-Marie ayant de plus interdit aux militaires et officiers voulant assister à la cérémonie de s'y rendre en uniforme. Charles de Foucauld, en effet, ne fut pas seulement le « Marabout de Dieu » tout entier voué à la charité[1]. Sa connaissance du monde islamique en avait aussi fait le prophète de nos difficultés actuelles.


[1] Voir Bienheureux Charles de Foucauld, le bel album que lui a consacré l'abbé Jean Vignon (avec dessins d'Alain d'Orange) dans la collection « Chemins de lumière » (éd. Clovis), accessible aux enfants à partir de 5 ans.

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2 avril 2006

La cécité volontaire est la plus dangereuse des idéologies…

La cécité volontaire est la plus dangereuse des idéologies…

Si un vieux routier de la politique, gaulliste de la première heure et personnage bien établi dans les institutions de la République se met à penser comme... les tenants d'une droite nationale disqualifiée par la propagande institutionnelle et soigneusement maintenue en dehors de la représentation antionale, où va-t-on ?


« La cécité volontaire est la plus dangereuse des idéologies. Or, il faut se rendre aveugle pour ne pas percevoir à quels malheurs et à quels excès désordonnés nous mène l’arrivée massive d’immigrés non européens et de leur regroupement dans certains quartiers qui se transforment en zones interdites. Ici, la clandestinité porte atteinte non seulement à l’identité mais d’abord à l’indépendance nationale. Elle signifie tout simplement que la France n’est plus maîtresse de ses frontières, en d’autres termes qu’elle est privée d’une part essentielle de sa souveraineté sans y avoir renoncé par une décision de son gouvernement et un vote de son Parlement. »


Maurice Schumann, in Une grande imprudence (page 11.)

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