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Mon cahier de mauvais esprit...
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2 avril 2006

L'Islam et la guerre

L'Islam et la guerre

Général Jean Salvan le 01/10/1998

« Toute mystique dégénère en politique », constatait lucidement Péguy il y a 90 ans. Il est donc indispensable de faire un bref rappel théologique sur l'Islam, pour comprendre les problèmes politiques qu'il nous pose et nous posera encore longtemps. Paru dans la Revue du MIL, octobre 1998 ...

Mahomet, en langue arabe Muhammad ou Mohamed, fils d'Abdullâh et d'Aamina, naquit à la Mecque en 570. Cette époque est marquée à la Mecque et en Arabie par de terribles rivalités entre Chrétiens, Juifs et Polythéistes : en 523,des tribus juives des environs de la Mecque ont entièrement détruit le royaume chrétien du Yémen. En 610, Mahomet, qui connaissait assez bien l'Ancien Testament et superficiellement les Évangiles, surtout dans les versions apocryphes et gnostiques, déclara avoir reçu, par le truchement de l’ange Gabriel, la Révélation de la Parole de Dieu, qui lui aurait été transmise jusqu'à sa mort en 632. Cette parole de Dieu, versifiée pour faciliter la mémorisation et la psalmodie, forme le Coran. Pour une majorité des Musulmans, le Coran est la parole même de Dieu, incréée en Mohamed : on n'y peut rien ajouter, rien retrancher.

Initialement, l'audience de Mohamed à la Mecque fut limitée. Son message était alors spirituel et caritatif.

Manifestement, Mahomet, scandalisé par les querelles entre Juifs et Chrétiens, a voulu revenir à la vieille religion abrahamique (Sourate 2,versets 130 & 135 : « Et ils disent soyez juifs ou Nazaréens, vous serez sur la guidée. Dis : non, mais suivez en sincérité la religion d'Abraham ! Lui n'a pas été du nombre des faiseurs de dieux ! »)

En 622, Mahomet émigra à Yatrib, qui va devenir la ville du prophète (Médinat an Nabi), dont nous avons fait Médine. Là, sa prédication devint guerrière et manichéenne. De cette ville, il lança ses fidèles à l'assaut des caravanes, de la Mecque, du monde. Il fonda une religion séculière, à laquelle rien n'est étranger, reprenant le vieux concept totalitaire de Darius et des Perses, celui du calife, chef politique, militaire et religieux, vicaire de Dieu (sourate 2,verset 30). Les Musulmans ne doivent obéir qu'à Dieu et aux dirigeants musulmans, Mohamed insiste à plusieurs reprises sur ce point (Sourate 60,versets 1 et 13).

La principale différence entre la plupart des religions et l'Islam, c'est donc que Mahomet fut le chef politique, militaire et religieux d’un groupe de fidèles qu’il chargea de conquérir le monde.

Si le Coran (« la Recitation ») est la principale source de la religion musulmane, les propos de Mahomet qui n'étaient pas explicitement une révélation ont été conservés, souvent par écrit : ils forment la Sunna (« tradition »), ou le Hadîth (« parole »), second texte sacré des Musulmans.

Dans le Coran, environ 70 versets traitent du statut de l'homme, de la femme, de l'esclave, du non-musulman, du mariage et du divorce, de l'héritage, de la justice, du gouvernement, du vêtement, des interdictions alimentaires etc.

Rien n'est donc plus étranger à l'Islam que le concept de laïcité, de séparation des pouvoirs politiques, judiciaires, militaires et religieux.

De plus, à partir de la sourate : « tous les Musulmans sont frères », l'Islam privilégie la communauté islamique (Oumma al-islamiyya) et non pas l'individu : on est avant tout membre d'une famille, d'une tribu, d’un pays. Chaque membre d'une famille, d'un État est responsable de tout ce que font les autres. La responsabilité est donc d'abord collective, ce qui explique le problème des otages ou des attentats « aveugles ». Le roi du Maroc était dans cette logique lorsqu'il internait la famille Oufkir...

Par ailleurs, le principe de non-contradiction n'existe pas dans le monde sémite, dont Mahomet est issu : deux propositions antagonistes peuvent être vraies dans des situations ou à des moments différents. Par exemple, dans la sourate II, versets 186 & 187 : « Et combattez dans le chemin de Dieu ceux qui vous combattent ,et ne transgressez pas. Dieu n'aime pas les transgresseurs. et tuez ceux-là, où que vous les rencontriez ; chassez-les d'où ils vous ont chassé »: la persécution est plus grave que le meurtre... Donc, s'ils vous combattent, tuez-les. Telle est la récompense des mécréants » ; au verset 256: « pas de contrainte en religion » .Et dans la sourate III, verset 85 : « Et quiconque désire une religion autre que la soumission, de celui-là ce ne sera point reçu ! Et il sera dans l'au-delà, parmi les perdants. » Dans la sourate V, verset 51,on lit : « Ne prenez pas pour amis les Juifs et les Nazaréens (chrétiens) »,et au verset 69 : « Oui, ceux qui croient, et ceux qui sont devenus Juifs, et les Sabéens et les Chrétiens, quiconque croit en Dieu et au jour dernier et fait oeuvre bonne, pas de crainte pour eux, point ne seront affligés. » . Trop souvent, les Occidentaux ne prêtent attention qu'aux versets les plus anodins...

De plus, seuls des Musulmans peuvent diriger des Musulmans, sauf cas de force majeure, et alors la duplicité est recommandée dans la sourate III, verset 28 : « Que les croyants ne prennent pas pour patrons des mécréants au lieu de croyants ! Quiconque le fait n’est en rien de Dieu, à moins que vous ne craigniez d'eux quelque crainte ». Sourate 60, verset 9 : « Dieu vous empêche, à l'égard de ceux qui vous ont combattu pour la religion… de les prendre pour patrons ».

Comme la dialectique marxiste, la théologie musulmane peut légitimer n'importe quoi, a posteriori, à partir d'un verset du Coran, ou d'un Hadith : c'est ainsi qu'on peut expliquer pourquoi le prophète avait neuf épouses, alors que la révélation obligeait à se limiter à quatre, etc.…

Dans les années qui suivirent la mort de Mahomet, l'Islam provoqua un foisonnement intellectuel, jusqu'au 12ème et 13ème siècles de notre ère. Les théologiens de l'Islam, schématiquement, se sont partagés en trois groupes opposés.

Pour la majorité d'entre eux, le Coran doit être pris à la lettre, toute recherche et réflexion personnelle doit être proscrite : ce fut la position d'El Ashari, de Ghazâlî (dcd 1111) : il écrivit « La réfutation des philosophes », condamnation sans appel d'Aristote et de tous ceux qui se réclamaient d'une démarche critique pour comprendre le Coran. Il fit admettre que toute recherche était close. Ce courant de pensée est prolongé par Ibn Taymiyya, le le plus strict représentant du courant hanbalite (dcd 1328), Mohamed ben abd el Wahhâb (1706-1791), fondateur de la secte wahhabite ultra-fondamentaliste, elle-même issue de l’école hanbalite, ou encore Hassan el Banna (1906-1949) fondateur des « Frères musulmans ». C'est la position des Saoudiens qui aujourd'hui subventionnent la formation des imams les plus rétrogrades. Le résultat, ce fut la stagnation intellectuelle dès le 13ème siècle : l’initiative ou « effort d’interprétation » (ijtihâd) fut bannie et le conformisme (taqlîd) prit la force du dogme. Le déclin politique islamique suivit très vite, dès que la supériorité militaire musulmane fut remise en question après les batailles de Lépante (1571) et de Vienne (1683).

Des rationalistes estiment que le Coran fut reçu par un homme d'une époque et d'une culture donnée, qu'il doit être interprété à la lumière de l'intelligence humaine et des connaissances actuelles. D’une façon générale les savants musulmans eurent plus de succès en Occident que chez eux. Les grandes figures de ce mouvement furent Avicennne (Ibn Sinna, 980-1037), Averroès (Abu ibn Ruchd, 1126-1198), Ibn Khaldoun (1312-1406). En avril 1978, un imam libanais, contemplant les matériels radioélectriques de ma jeep de commandement me déclara avec un grand geste : « Science inutile !é. Pour lui, seule l'étude du Coran et des Hâdiths constituait la science utile…

Des mystiques musulmans enfin estiment que l'homme peut rencontrer Dieu dans une expérience personnelle. Ces mystiques, que l'on rencontre encore dans les confréries musulmanes (soufi, tidjani, sennoussi etc.) furent constamment persécutés et restent minoritaires. En particulier l'école mutazilite (8ème-13ème siècle), qui refusait le caractère incréé du Coran, affirmait que Dieu respecte la liberté humaine : son principal interprète, Hallâdj, fut crucifié en 922.

L'Islam et la guerre

La guerre fait partie de la religion : deux chapitres du Coran (sourates 47 & 48) traitent de la guerre, deux du partage du butin (8 & 59). Les récits de la vie du prophète portent le nom significatif de "maghâzi", récits de guerre (ou plus littéralement « récits de razzias ») : Mahomet aurait participé personnellement à 80 combats. Pour les Musulmans, les conquêtes prodigieuses des 7ème et 8ème siècles (futûhat) seraient la preuve de la vérité du message coranique.

I1 y a plus de 100 versets qui incitent au combat dans le Coran. A la Mecque, Mahomet utilisait le terme « djihad » qui peut prendre trois sens en arabe :

-         d'abord l'ascèse spirituelle, pour vaincre le mal en soi et s'élever vers la sainteté,

-         ensuite la lutte contre les non-croyants,

-         enfin le combat contre les mauvais musulmans, acception la plus développée et commentée par les écoles juridiques musulmanes.

Notons en passant que les Musulmans, comme les fidèles d'autres religions, n'hésitent pas à transgresser les prescriptions coraniques. La sourate II, verset 95, promet l'enfer à quiconque tue intentionnellement un Musulman : lors des conflits entre l'Irak et Iran ou le Koweït, des Musulmans de deux camps se sont entretués, comme ils le font toujours en Algérie. Dans une religion sans autorité spirituelle suprême, il est facile de transformer un ennemi ou un rival en mauvais musulman : ce fut le sort du propre gendre du prophète, Ali, comme du troisième calife, Othman, comme celui de bien des mystiques, mutazilite ou soufi.

A partir de Médine, Mahomet utilise le terme « qital », la guerre où l'on tue, la tuerie. Plusieurs préceptes méritent d'être médités, en particulier dans la sourate 47;

-         verset 4 : « Lors donc que vous rencontrez ceux qui mécroient, alors, frappez aux cols. Puis quand vous les avez dominés, alors serrez le garrot. »

-         verset 35 : « ne faiblissez pas, donc, appelez à la paix quand vous avez le dessus. Dieu est avec vous ».

Dans la sourate 5, verset 33 : « Rien d'autre : le paiement de ceux qui font la guerre contre Dieu et son messager et qui s'efforcent au désordre sur la terre, c'est qu'ils soient tués, ou crucifiés, ou que leur soit coupée la main et la jambe opposées, ou qu'ils soient expulsés de la terre : voilà pour eux l'ignominie ici bas ; et au delà il y a pour eux un énorme châtiment ».

Enfin dans la sourate 9, verset 29 : « Combattez ceux qui ne croient ni en Dieu, ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce que Dieu et son messager ont interdit, et ceux des gens du Livre qui ne se donnent pas comme religion la religion de vérité, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation sur le revenu des mains ; et qu'ils se fassent petits. »

Cela dit, les dirigeants musulmans au cours de l'histoire ont appliqué les enseignements les plus rudes du prophète. Plus que par des tactiques ou stratégies militaires, c'est la submersion démographique (S2, v223) et le conditionnement psychologique des guerriers, assurés du paradis s'ils tombaient au combat contre les infidèles, qui assurèrent les victoires musulmanes du 7ème au 16ème siècles.

Le Coran promet le paradis à ceux qui meurent au combat (S4,v 74) : « Qu'ils combattent donc dans le chemin de Dieu, ceux qui vendent la vie présente contre l'ultime. Et quiconque combat dans le chemin de Dieu, tué ou vainqueur, nous lui donnerons bientôt un énorme salaire. » Tout au long de l'Histoire, cette affirmation est reprise par les commentateurs musulmans.

Al Bokhari (810-870)

... « Lorsque vous rencontrez l'ennemi, soyez endurants et sachez que le paradis est à l'ombre des sabres. »…

Al Tabarî (838-923)

Cet historien cite la lettre de Khalil ibn al-Walid, envoyée en 633 aux chefs perses, responsables de la surveillance des frontières : « Devenez musulmans et soyez sauvés. Sinon, acceptez notre protection et payez la Giziya. Sinon, je viendrai contre vous avec des hommes qui aiment la mort autant que vous le vin ».

Al Muttaki (1477-1567)

« Le paradis est à l'ombre des épées… Un jour et une nuit de combat à la frontière valent mieux qu'un mois de jeûne et de prière... Les épées sont les clés du paradis... Chasse les juifs et les chrétiens de la péninsule arabique... »

L'islam et les autres religions

Le Coran institue une triple inégalité : l'inégalité entre homme et femme, croyant et incroyant, maître et esclave.

Quoiqu'en prétendent certains Musulmans, le Coran prône la subordination de la femme à l'homme. Dans la sourate IV, v34 : « Les hommes sont les directeurs pour les femmes, à cause de l'excellence qu'entre eux Dieu accorde aux uns sur les autres, ainsi que de la dépense qu'ils font de leur bien... Et quant à celles dont vous craignez l'infidélité, exhortez-les, abandonnez-les dans leurs lits et battez-les ». Au verset 12 de la même sourate, à propos de l'héritage : « Voici ce que Dieu vous enjoint au sujet de vos enfants : au garçon, une part comme celle de deux filles. »

Comme rappelé plus haut, le non-musulman ne peut ni diriger des Musulmans, ni épouser une Musulmane, ni témoigner en justice contre un Musulman. Dans beaucoup de pays musulmans, le non-musulman ne peut pas posséder de terre ou d'entreprises. I1 doit payer un impôt spécial, la « giziya ».

L'esclavage est admis par le Coran. Des règles très strictes sont imposées pour protéger l'esclave musulman et faciliter sa libération. L'esclavage des Arabes est proscrit par un hâdith rapporté par Sarakhsi. En revanche, rien ne s'oppose à l'esclavage des non-musulmans. Et du 7ème au 19ème siècles, les trafiquants musulmans furent les spécialistes de la capture et de la vente d'esclaves, particulièrement en Afrique.

La crainte de l’esclavage, le refus de payer un impôt supplémentaire expliquent les conquêtes foudroyantes des musulmans qui restent un des rares colonisateur à avoir réussi.

Notons que les Juifs et les Chrétiens sont rejetés à plusieurs reprises dans le Coran : Sourate 5 verset 151, Sourate 9 verset 30.

Les Chrétiens sont rejetés dans la Sourate 5, verset 17. Le Coran refuse l'Incarnation (sourate 2,verset 116, sourate 5 verset 72 & 75). Jésus n'est pas Dieu, c'est un prophète, un simple messager de Dieu (S5,v 17).

Le refus de la Trinité apparaît dans la sourate 4, verset 171, et la sourate 5, versets 75 & 116 : « Et quand Dieu dira 'O Jésus fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux gens : prenez-moi, ainsi que ma mère pour deux divinités en dehors de Dieu ?' »

C'est d'ailleurs à propos de ce verset qu'il faut poser la question du sérieux de la révélation reçue par Mahomet : dans aucune religion chrétienne la Trinité n'a inclus la Vierge Marie. De même, Mahomet prétend les Juifs et les Chrétiens en désaccord sur la place d'Abraham : « O gens du Livre, pourquoi vous disputez-vous au sujet d'Abraham, alors que la Thora et l'Évangile ne sont descendus qu'après lui ? »

Le Coran nie la crucifixion du Christ, historiquement attestée (sourate 4, versets 156 & 157) : « tout est venu de leur mécréance et de leur parole contre Marie –énorme calomnie– et de leur parole’ nous avons vraiment tué le Christ' ; Jésus le fils de Marie, le messager de Dieu !... Or ils ne l'ont tué ni crucifié, mais on leur a apporté quelque chose de ressemblant ! »

De plus, dans la sourate 19, verset 28, Mahomet paraît confondre Marie, la mère de Jésus, avec la sœur d'Aaron et de Moïse...

Conclusion

Actuellement, les Islamistes ont forgé à partir du message prêché à Médine une idéologie qui :

  • élimine le message « mecquois » de tolérance et de bonté ;
  •   récuse la laïcité, et en particulier la séparation des domaines religieux, politiques et judiciaire ;
  • prône le partage des richesse du Nord développé et des états pétroliers avec les pauvres du Sud ;
  •    remet en cause les frontières existantes : il ne devrait exister qu'une limite provisoire entre les domaines des croyants et des incroyants ;
  • légitime la violence pour parvenir à ses fins.

Notons le rôle très ambigu de l'Arabie saoudite, qui finance la propagation de la théologie musulmane la plus rétrograde par la "Rabitat", grâce au pactole pétrolier.

Il me faut citer trois déclarations très caractéristiques, auxquelles les dirigeants français se sont refusé à donner la moindre publicité :

  • « Le Coran fait interdiction absolue à un Musulman d'accepter la souveraineté d'un non-Musulman en terre d'Islam. Il n'y a, à ce principe, aucune exception, ni à Jérusalem, ni au Caire, ni à Beyrouth, et pas même à Madrid ou peut-être demain à Paris. » (Cheikh Samir Bou Assad, les Cahiers de l'Ouest, n° 7, 3° trimestre 1987, Paris)
  •   Dans « Le paradoxe de Roubaix », de Philippe Azziz, Plon,1995, p.89 et 90, voici les propos de Mohamed Sabaoui : « Si les lois de la République ne sont pas conformes aux lois coraniques, elles ne devraient pas être imposées aux Musulmans. Ces derniers ne devraient être gouvernés que selon la charia, la loi de Dieu... qui est la meilleure du monde. Ils pourront avoir un territoire ou quelques villes ou ils pourront appliquer sans entrave les préceptes du Coran…
    • Donc des enclaves qui échapperont à la loi commune ?
    • Oui.
    • Et où situez-vous ces enclaves ?
    • Dans le Nord, c'est tout trouvé. Ce sera Roubaix, qui est déjà majoritairement musulman... Si tous les Musulmans optent, lors des prochaines municipales, pour un vote islamique, le prochain maire pourra être un Musulman. Après négociation avec l'État et la religion, il pourra déclarer Roubaix enclave musulmane libre et imposera progressivement la charia à l'ensemble des habitants.
    • Et que ferez-vous des Roubaisiens non-musulmans ?
    • …La législation islamique a prévu ce cas : la minorité chrétienne aura un statut de Dhimmis. Ce seront des citoyens non pas de seconde zone, mais à part, et ils auront toute latitude pour racheter leur liberté et leurs droits grâce à un impôt Spécial. En outre , nous ferons tout pour les amener dans le giron de l'Islam en utilisant non point la violence mais la persuasion... Nous sommes déjà en train, moi et mes camarades, à l'Université de Lille, de mettre sur pied des brigades de la foi qui seront chargées de convertir les Roubaisiens chrétiens ou juifs ».
  • Dans un numéro de la revue « Politique internationale » paru durant l’hiver 96-97, le mollah Muhammad Omar, chef suprême des Talibans afghans, déclarait : « Nous devons purifier nos sociétés musulmanes avant de nous préoccuper du reste du monde, pour détourner celui-ci du chemin de Satan et lui faire regarder la vérité en face. L'événement le plus marquant de l'époque actuelle, ce n'est pas l'invention de l’ordinateur ou d'autres machines tout aussi absurdes, mais le renouveau de l'Islam et de sa mission : sauver le monde de l'ignorance, et civiliser une humanité qui est retournée à l'état sauvage... De par sa nature même, la femme est un être faible et vulnérable à la tentation. Si on la laisse sortir de chez elle hors de la surveillance de son père, de son frère, de son mari ou de son oncle, elle aura vite fait de se laisser entraîner dans la voie du péché... comme le montre l'expérience des pays occidentaux, c'est le premier pas vers la prostitution." Et à propos des mutilations prévues par la charia : "Un homme amputé d'un doigt ou d'un bras... s'est acquitté de sa dette envers la société et peut immédiatement retourner travailler pour nourrir sa famille. »

Cela dit, beaucoup de Musulmans sont actuellement très mal dans leur peau. Les théologies selon lesquelles le Coran doit être pris à la lettre résistent mal aux chocs, des techniques, des théories scientifiques et des média occidentaux. Aujourd'hui, la plupart des Musulmans sont atteints de strabisme divergent : ils gardent un oeil vers la Mecque, mais l'autre est tourné vers New-York ou Paris. Il leur faudra rapidement choisir entre la logique du Coran et celle de l'ordinateur...

Si les dirigeants occidentaux et français se décidaient à appliquer les lois qui existent, si les groupes de pression tiers-mondiste et antiracistes cessaient de prôner une France multiculturelle, l'ouverture de nos frontières sans contrôle, et de donner des espoirs fallacieux aux Musulmans les plus rétrogrades, les Musulmans raisonnables et modérés, qui sont majoritaires, ne demanderaient qu'à vivre pacifiquement chez nous ou au Maghreb qui dispose de tous les atouts pour un développement durable...

Général (CR) J.G.Salvan, 10 juin 1997

http://www.alexandredelvalle.com/publications.php?id_art=100

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